C’est quoi une lampe halogène pour l’éclairage ?

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Si on s’intéresse sur la puissance lumineuse on doit prendre en considération l’unité qui est le lux. Par exemple si on a un éclairage de 100 lux, ce pouvoir lumineux sera satisfaisant pour faire des travaux peu difficiles. Il sera néanmoins extrêmement médiocre à côté des 10.000 lux que l’on a dehors, à l’ombre… Et des 100.000 lux, par terre.

Pour quelques travaux précis dont les détails ont peu de contrastes, ou, qui réagissent mal à l’éclairage, il sera indispensable de prendre en compte une lumière ponctuelle. Notamment, il faudra quatre fois plus d’éclairage pour travailler du fil gris très foncé sur une étoffe grise très foncée que pour travailler du fil blanc sur une étoffe blanche, avec une vision identique dans les 2 cas.

Contrastes lumineux

Les contrastes seront nécessaires pour garantir une vision correcte. Néanmoins, mis en présence de contrastes lumineux excessivement élevés, l’œil sera ébloui. Le contraste sera fait par la lampe halogène nues. Le filament de ces dernières sera effectivement quelque chose d’extrêmement lumineux. C’est pour réduire ce contraste qu’on emploie diverses méthodes tels que le satinage ou l’opalisation. Les lampes satinées ou opalisées seront vraiment moins éblouissantes que les lampes transparentes, ce qui pourrait faire croire, à tort, qu’elles produisent moins d’éclairage. En outre, quelle que soit la lampe employée, à incandescence ou fluorescente, celle-ci ne devra pas être nue, sous peine de susciter un épuisement optique. Il faudra donc utiliser un luminaire, même extrêmement simple, pour dissimuler la lampe (abat-jour, lampe, luminaire).

Les contrastes pourront aussi avoir d’importants pouvoirs en raison d’ombres importantes. On les évitera en diffusant l’éclairage… La conclusion sera obtenue par l’emploi de luminaires dont les superficies émettrices auront les tailles les plus importantes possibles. Les contrastes, pour finir, seront la plupart du temps dus à une répartition judicieuse de l’éclairage dans les pièces. Quelques endroits en recevront énormément, alors que d’autres seront très sombres. Les divers endroits du champ optique subissant des fluctuations de luminosité élevées, l’œil s’épuisera plus rapidement. Une illustration qui concerne des contrastes excessifs sera celle des bureaux pourvus de miroirs éclairant uniquement la table de travail.

Comme il ne serait ni fonctionnel ni gratuit de laisser allumé un plafonnier pour la lumière d’ambiance… Même s’il s’agit d’une lampe halogène… En même temps que le projecteur pour une lumière ponctuelle… On emploiera un procédé de lumière convenable, déterminé par la dimension de éclairage qu’il renvoie en direction du plafond ou en direction du plan de travail.

Comment gérer la direction de la lumière ?

Le procédé direct

Le procédé direct sera celui dans lequel tout l’éclairage de la source lumineuse sera envoyé en direction du plan de travail. Il permettra d’avoir une lumière la moins onéreuse, cependant c’est la méthode qui sera susceptible de produire l’éblouissement. Ce désagrément sera corrigé par l’emploi de sources lumineuses qui diffusent. Ampoules satinées ou opalisées, lampes fluorescentes…

Le procédé indirect

Dans le procédé indirect, tout l’éclairage sera envoyé en direction du plafond… Celui-ci le renvoie à son tour, constituant de cette façon une source lumineuse de taille extrêmement importantes. Les ombres seront à peu près inexistantes et les reflets absents. Cette méthode, quoi qu’apportant une lumière douce et plaisante, sera très coûteuse, parce que le plafond, si lumineux et si propre soit-il, absorbe au moins 20 % de l’éclairage reçu. On l’emploie donc de façon modérée, donnant la possibilité d’avoir une atmosphère douce, assez peu lumineuse… Et on lui associe de petites lampes d’appoint d’éclairage. Ceci pour une valeur d’achat très accessible financièrement. Les luminaires du genre indirect devront être choisis de manière que tout le plafond reçoive de l’éclairage et non pas uniquement une petite portion de celui-ci.

Le procédé mixte

Les procédés mixtes (direct-indirect) seront ceux dans lesquels la moitié de l’éclairage de la lampe sera envoyé en direction du plan de travail, l’autre en direction du plafond. Ces procédés seront conseillés, parce qu’ils réunissent les bénéfices de la lumière direct et de la lumière indirect… Sans donner de désagréments. Le procédé semi-direct, dans lequel une bonne partie de la lumière sera envoyée en direction du plan de travail et le reste en direction du plafond, sera très intéressant aussi. Il permettra d’avoir une atmosphère plaisante, avec l’aide de ce que réfléchit le plafond… Tout en donnant la possibilité au plan de travail d’être bien éclairé.

Le procédé semi-indirect, pour finir, qui renvoie 60 % de la lumière de la lampe en direction du plafond et 40 % en direction du plan de travail, permettra d’avoir des solutions un peu comparables à celles du système indirect… Cependant il sera moins onéreux que celui-ci.